........ "EMCHANE"........

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Le groupe confectionne tous les costumes portés sur scène. Reproductions fidèles d'après des modèles et patrons retrouvés dans les musées.

Les cosaques du Kouban et du Terek (2 peuples sur les 11 armées existantes)portaient la "Tcherkesska", héritée des montagnards caucasiens.

Ces cosaques s'étaient distingués pour leur grande bravoure au combat lors de la guerre russo-japonaise (1905).

Quand un garçon atteint l'âge de quatre mois, le père fait seller son cheval de guerre et l'amène devant la porte de sa maison, la tête tournée vers la Steppe. L'enfant est placé à califourchon sur la selle. Un sabre lui est passé au cou, une lance appuyée contre lui. Le père lui coupe alors une mèche de cheveux, et, après cette sorte d'investiture guerrière, le remet à sa mère.

Avec un sabre cosaque (Shashka) forgé à ses proportions, le petit cosaque coupe le filet d'eau de manière à ne pas le briser, pour acquérir l'angle de coupe idéal

Quand un Cosaque part pour la guerre, il accomplit toujours deux actes essentiels: d'abord il ramasse un peu de terre du Don et la dépose dans un sachet qu'il porte toujours sur sa poitrine; s'il est tué, ses camarades, en le couchant dans la fosse, lui mettent ce sachet sous la tête, afin qu'il puisse reposer sur sa terre natale. Ensuite, il va saluer son père en plaçant trois fois sa tête sur les bottes de celui-ci.

Au retour de campagne, les parents ne vont pas au-devant de leurs enfants;tous restent immobiles sur le seuil de leur maison (Kourène). Le Cosaque saute alors à bas de cheval, va s'agenouiller devant son père et le salue de nouveau trois fois, le front contre ses pieds. Si la femme du Cosaque est restée fidèle pendant son absence, elle va droit à son mari. Sinon, elle s'agenouille devant lui et incline trois fois sa tête en signe de repentir. L'époux trompé a deux choses à faire: ou détourner la tête pour indiquer que tout est fini, ou bien placer un mouchoir sur le front de la repentante en signe de pardon et d'oubli. Malheur à quiconque oserait plus tard faire la moindre allusion à la femme sur les écarts de sa vie passée) Le mari a pardonné, le monde doit se taire.

Votre serviteur est désormais cosaque honoraire de l'Oussouri, stanitsa Posyetskaya.

On ne peut toucher le verre qu'avec les lèvres, en faisant pivoter le sabre. Sympa, non ?

Les petits cosaques apprennent à tresser des nasses pour la pêche en rivière.

Vue d'une stanitsa chez les Cosaques du Don au XIXème siècle.A côté de la cathédrale, le "Maïdan"(МАЙДАН) , la place du marché où se tenaient les Conseils d'Administration locaux et autre manifestations publiques. En face de l'église, le bureau de l'Ataman de la Stanitsa.

Quand mourait, en temps de paix, le dernier cosaque de sa génération, sa chachka (sabre cosaque) était brisée et déposée à ses côtés dans son cercueil. Son cheval sellé était conduit, suivant le cercueil de son maître jusque la tombe.

La coutume chez les cosaques des Steppes de porter des boucles d'oreilles en forme d'anneau était liée exclusivement à la partie militaire de leur existence. Elles avaient le plus souvent la forme d'un croissant, et étaient généralement en argent. Cependant tous les cosaques n'avaient pas le droit de les porter. Un anneau dans l'oreille gauche chez le cosaque signifiait qu'il était le fils unique de sa mère, et l'anneau à l'oreille droite, le dernier homme de la génération. Si le cosaque portait un anneau à l'oreille droite et à la gauche, cela signifiait qu'il était l'enfant unique de son père et de sa mère.

Les anneaux d'oreilles sont souvent présents dans l'imagerie des cosaques.

Lors de concours de voltige équestre, les meilleurs cosaques voltigeurs étaient récompensés, notamment par ces belles montres gravées.